J’ai beau pensé au Hirak, avec tout ce qu’il subit d’attaques ces derniers temps, je ne rencontre qu’espoir et optimisme. Même lorsque je songe à la question épineuse de l’idéologie, je finis toujours par me convaincre que les hirakistes en sortiront grandis car, in fine, tous les chemins mèneront aux lieux de rassemblement dans les centres-villes, tôt ou tard, là où tout a commencé il y a maintenant plus de deux. Je vois déjà les millions d’Algeriens-ennes qui battront le pavé de nouveau et, ce jour-là, les agitateurs et les vendeurs à la criée de l’indignation sélective, du désespoir, ces brasseur du noir comprendront que rien, absolument rien, ne pourra arrêter un Peuple en marche vers sa liberté. C’est pourquoi les vrais Hirakistes ne sont pas pessimistes.
Je suis intimement convaincu que le combat d’arrière-garde que mènent actuellement quelques chevaliers de la vingt-cinquième heure n’empêchera nullement le changement et que bientôt ces bousingots attardés sauront qu’ils se sont trompés d’époque comme certains se sont trompés de peuple. Que l’on soit bien d’accord, la démocratie n’est pas une marque déposée et personne n’a breveté ses principes. En effet, la démocratie est le principal acquis du Hirak, je dirais même que le Hirak est en soi une forme ultime de démocratie directe et participative. C’est pour cela aussi que les hirakistes sont optimistes.
Les Algériens ont appris à « faire peuple » et les images du Hirak sont là pour rappeler aux plus réticents que Khawa Khawa est plus qu’un slogan ; c’est le cœur du Hirak qui bat au fond de chaque hirakiste. C’est pourquoi je ne suis pas un pessimiste. Je crois au Hirak, je crois à l’Algérie plurielle, à l’Algérie du vivre ensemble, de la tolérance, du sourire, El Bahdja. C’est ce qui fais que je suis et resterai toujours optimiste lorsqu’il s’agit de l’Algérie.