Dans un zèle intempestif, certains hommes politiques, gaffeurs, dénués du sens des convenances se livraient à des récriminations vexantes, amères . Et par la virulence de leurs propos, ils remuaient l’insolence et touchaient à la moralité. On se rappelle, à cet effet, les invectives d’Ouyahia et consorts, de Khaldi, juste hier, et de Bengrina, aujourd’hui, qui fait des siennes et prend le relais …
Animé d’un opportunime déplacé, sieur Bengrina vient se mouiller et goûter au viagra-politique pour sauver les apparences et mettre plein la vue : du coup, il se voit mal barré. L’indigence de son discours » boulitik » saute aux yeux, et son ramas de sottises le pousse vers une érection langagière débile qui vient violer les convenances, blesser la pudeur, et pêcher contre la bienséance. Ce comportement excessif affiché n’est que comédie et parade pour amuser la galerie. On parle toujours mal, quand on a rien à dire, disait Voltaire. Oser verser dans l’intempérance langagière comme un poseur qui se donne un air composé pour se faire l’image d’un homme politique d’importance, c’est raté ! En l’absence d’un projet politique, d’arguments et de raisonnement, il cafouille comme à chaque fois, et se noie dans un discours stérile et déraillé qu’il ferait mieux de « châtrer ».
Bengrina, personnage sans gêne s’enduit d’un bleu-viagra, se fait plein d’illusions pour venir débiter des sornettes à qui veut bien l’écouter. Dans l’une de ses sorties scandaleuses n’a-t-il pas tenu des propos racistes envers la population de kabylie sans qu’il soit pour cela inquiété ? La balourdise éclate dans ses bévues monumentales, dans ses manques de tact et d’à propos, dans ses réflexions saugrenues et son zèle déplacé. Il se révèle par ses manières de dire des tics, des dadas bizarres et ridicules quand ils occupent l’esprit tout le temps. Plus grave encore, quand ce ridicule cumule orgueil et sottise et suscite la risée. Il ruse avec sa conscience, irrite par son verbe, son ton impertinent, et son air dédaigneux. Sa suffisance et son langage maniérés le rendent imbuvable.
Bengrina devrait se contenir et s’imposer, du moins, une petite gêne qui s’appellerait retenue, afin d’épargner aux autres une gêne plus grande.
Un ramasseur de balles perdues en politique, sans plus . Ni envergure, ni compétences. Il joue avec la médiocrité de ses capacités intellectuelles qui le rendent ridicule.